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Merci aux femmes qui osent, merci aux femmes qui inspirent.

Auteur·e·s

Léa Lacroix

Publié le :

14 février 2025

La semaine dernière, j’ai eu l’immense privilège de participer au Parlement étudiant du Québec. Une expérience qui m’a non seulement permis d’apprendre, mais aussi de voir à quel point la politique peut être un lieu de solidarité, d’inspiration et de transformation lorsqu’elle est portée par des femmes.

Cette lutte ne se limite pas à une simple question de chiffres ou de sièges occupés. C’est avant tout une question de justice. De rêve. Le rêve d’une politique où aucune femme, d’aucune façon, n’aura à se demander si elle a sa place.

Ces femmes, je les ai vues en action. Elles sont multiples et uniques à la fois. Certaines avancent avec calme et détermination, comme des forces tranquilles qui, doucement, mais sûrement, font changer les choses. D’autres imposent leur voix avec passion, leur présence avec aplomb, prêtes à débattre et à défendre leurs idées contre vents et marées. Toutes, pourtant, partagent ce même feu : elles osent. Elles osent prendre leur place, ouvrir la voie, et inspirer celles qui les regardent.


C’est en les observant que j’ai compris que la politique au féminin n’est pas qu’un concept abstrait. C’est une réalité tangible, vibrante, et pleine d’espoir. Ces femmes m’ont inspirée et, surtout, elles m’ont donné la force de croire en ma propre voix. Pourtant, leur présence et leur légitimité ne devraient jamais être conditionnées par un combat constant.


Car il faut le reconnaître  : la place des femmes en politique n’est pas un acquis. Trop souvent, nous devons prouver que nous méritons d’être là. Trop souvent, on nous fait sentir que notre présence est conditionnelle, comme si elle dépendait uniquement des quotas ou de parité. Combien de fois entend-on qu’il est “difficile” de recruter des femmes ? Mais on ne dit pas assez combien on leur met d’obstacles invisibles.


On les choisit parfois “parce qu’il faut une femme”, comme si leur valeur se limitait à ce critère. Ce n’est pas un privilège : c’est une injustice déguisée. Parce qu’au-delà des quotas, il y a des idées, des visions, des rêves qui méritent d’être entendus. Et pourtant, nous devons encore et encore démontrer que nous avons notre place.


Et puis, il y a ces mots qui pèsent plus qu’on ne le croit : “Tu es jeune, tu as encore le temps.” Une phrase qu’on lance trop souvent aux jeunes femmes. Comme si leur audace était déplacée. Comme si leur engagement devait attendre. Rares sont les fois où un jeune homme du même âge se heurte à ce genre de remarque. Eux, on les applaudit pour leur courage et leur ambition. Nous, on nous renvoie à notre manque d’expérience.


Ce que j’ai vu, pourtant, c’est qu’ensemble, les femmes sont capables de renverser ces barrières. La semaine dernière, j’ai vu des femmes s’unir, se soutenir et avancer main dans la main, peu importe leur parcours, leurs convictions politiques ou leurs différences. Parce que cette lutte, nous ne la menons pas seules.


Cette lutte ne se limite pas à une simple question de chiffres ou de sièges occupés. C’est avant tout une question de justice. De rêve. Le rêve d’une politique où aucune femme, d’aucune façon, n’aura à se demander si elle a sa place. Où le doute, le syndrome de l’imposteur, n’aura plus lieu d’être. Où les jeunes filles, pleines d’idées, mais peut-être sans réseau ni expériences, pourront croire que leur voix compte, ici et maintenant.


À toutes ces femmes qui ont ouvert la voie, merci. Merci de montrer qu’un autre modèle est possible. Merci de prouver que la solidarité féminine est une force puissante. Merci d’inspirer, de débattre, de défendre, et de créer. Grâce à vous, nous avançons.


Mais le chemin est encore long. Alors, continuons. Ensemble. Parce qu’un jour, je veux voir un monde où la parité ne sera plus un combat, mais une évidence. Où chaque voix, peu importe l’âge ou le genre, comptera pleinement.


Continuons de nous battre pour que la politique devienne un espace où toutes et tous se sentent légitimes, libres, et écouté.es. Parce qu'au fond, c'est précisément pour cela que nous agissons.

Merci.

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